Obésité

What is obesity ?

The National Institute of Health defines obesity as a body mass index (BMI) of 30 or greater, using the formula of weight in kilograms divided by the square of height in meters. Underweight is a BMI of less than 18.5; overweight is a BMI of 25 to 29.9 .

-- Scientific American, February 2006

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Le NIH (USA) définit l'obésité comme un indice de masse corporelle (Body Mass Index ~ BMI) de 30 ou plus, en utilisant la formule : poids en kilos divisé par le carré de la taille en mètres. Un "souspoids" correspond à un BMI de moins de 18,5 ; un surpoids à un BMI de 25 à 29,9 .

 poids
 BMI = -----------
 (taille)2
(poids en kg, taille en m)

Etat des lieux

Bien que les causes de l'épidémie d'obésité mise en évidence depuis 1980 restent controversées, les chercheurs impliquent au moins quatre développements intervenus dans notre mode de vie et globalement classés sous la rubrique progrès. (Vous savez... "on n'arrête pas le ...").

- Le premier tient à la diminution de la dépense d'énergie liée à l'introduction de l'automobile et au remplacement progressif du travail de force par le travail de bureau.

- Le second est dû à l'accroissement du pouvoir d'achat, lequel permet à un plus grand nombre de citoyens de s'acheter plus de nourriture ou de la nourriture de meilleures qualités nutritives.

- Le troisième vient de l'évolution des technologies agro-alimentaires au cours des 30 dernières années qui a rendu disponibles des denrées savoureuses, à haut pouvoir calorique et relativement peu coûteuses. (vous savez le fameux n.....a !).

- Le dernier résulte du déclin au cours du XXème siècle de l'alimentations au sein, à laquelle est reconnu un effet de réduction des risques d'obésité s'étendant au cours de la vie de l'enfant.

Une alimentation riche en corps gras ne semble pas avoir joué un rôle important dans l'épidémie d'obésité. Les activités passives telles que les nombreuses heures passées par les enfants devant la télévision ont un lien avec l'obésité, bien que la relation exacte de cause à effet reste à démontrer. Le déclin de l'usage du tabac et l'habitude de manger plus souvent au restaurant ont aussi été mis en cause mais les avis restent contradictoires.
Les USA ont été des précurseurs dans l'épidémie mondiale d'obésité, cependant les pays dveloppés suivent des trajectoires similaires bien qu'aucun d'entre eux n'ait encore égalé leurs records.
L'obésité entraine des conséquences néfastes pour la santé et parmi les maladies chroniques résultantes on cite souvent le diabète de type 2.
Selon l'économiste Thomas J. Philipson et le juriste Richard A. Posner, la pente de la courbe de croissance de l'obésité ne devrait commencer à décliner qu'avec un accroissement des revenus et une élévation du niveau d'instruction.

-- d'après Rodger Doyle, journaliste scientifique, Scientific American, Février 2006

[...] près d'un Français sur dix est obèse ou en surpoids. De l'autre côté de la Manche, c'est pire, puisqu'un Anglais sur cinq est à ranger dans la catégorie poids lourds. D'où un léger problème. «C'est triste à dire mais les gens sont trop gros pour les scanners ordinaires», explique ainsi, dans le Sunday Times, un médecin responsable d'une grande association britannique de lutte conte l'obésité. Et pour cause, pour arriver à entrer dans un appareil de type IRM ou scanner, il faut peser moins de 150 kilos et avoir un tour de taille inférieur à 135 centimètres. Certains hôpitaux en viennent donc à solliciter les zoos et les cliniques vétérinaires pour leurs appareils d'imagerie médicale conçus pour les animaux de grande taille comme les cochons et les chevaux. [...]

-- Le Canard Enchaîné, mercredi 15 mars 2006

Eh oui. Le fait que la moitié des habitants de cette planète ne mange pas suffisamment se répercute forcément sur l'autre moitié. C'est le problème classique des vases communicants en état de dénivellation, quand l'un se vide, l'autre se remplit. Imaginez si les pays les plus pauvres avaient les moyens de consommer chez eux ce qu'ils produisent... Tout le monde s'en porterait mieux. Hélas, le FMI les oblige à nous vendre leur production pour leur permettre de payer les intérêts des prêts qui leurs on été consentis afin qu'ils puissent acheter nos excédents, en particulier d'armement. Logique... n'est-il pas ?

-- rleb , mars 2006

Et dire que pendant ce temps là...

Grâce au marché de la minceur, les diététiciens et nutritionistes se goinfrent. [...] De leurs blouses blanches les expert sortent en rafales chiffres et statistiques qui laissent coi. [...] Remplaçant les anciens directeurs de conscience, les gourous du régime font fortune, plus influents sur la vie quotidienne des croyantes que n'importe quel curé de jadis.

-- Frédéric Pagès, in Le Canard Enchaîné, mercredi 11 août 2010

Enfin une solution en vue

Suite à la création de plusieurs commissions interministérielles, d'un observatoire de l'obésité et à une large concertation, on vient de s'appercevoir, il était temps, qu'il suffisait de réduire encore un peu la largeur des places de parking devant les super-marchés. Ainsi, comme il est rare de trouver deux places contigues disponibles, les obèses ne pourront plus quitter leur véhicule pour aller quérir toutes ces bonnes choses qui les font grossir. Tout cela sans pénaliser ceux qui ont su garder la ligne.

-- rleb , mai 2006

Un bon conseil...

Quand vous achetez du gruyère, veillez à ne consommer que les trous. En plus de digestions apaisées, vous n'accumulerez ni graisses, ni cholestérol.

-- rleb , octobre 2007

Une cure pour... le porte-monnaie !

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Les gros ont toujours fait le bonheur du petit commerce.

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Pilules ou savon... tout est bon



L'obésité dans le monde

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Les Etats-Unis, avec 65.7 % de leur population en surpoids et 30.6 % en état d'obésité confirmée (source: Wikipédia *) détiennent le record mondial. Cependant vue la rapidité avec laquelle leur habitudes culinaires se répandent dans le monde dit civilisé (ou en voie de l'être), ils ne tarderont pas à être rejoints par de nombreux pays. Mais comment en sont-ils arrivés là ? Peut-être avons-nous la réponse sous la plume de Garrison Keillor, dans National Geographic de Juillet 2009 ?

... a plunge into the pool of self indulgence, starting with a thick pork chop hot of the grill and served on a stick with a band of crisp brown fat along one side. The fat is not good for you. You eat the pork chop, fat and all, and your child eats her pork chop, and then you score a giant vanilla shake from the Dairy Bar to cushion the fall of a bagfull of tiny doughnuts. Now you are warmed to move on to the corn dog (1) course.

Soit, en français de chez nous :
[...] une plongée dans le bassin de self indulgence, à commencer par une épaisse côte de porc bien chaude, sortant du grill et servie piquée sur un bâtonnet, avec une bande de gras roussi et croustillant sur un côté. Le gras n'est pas bon pour vous. Vous mangez la côte de porc, le gras et tout, et votre enfant mange sa côte de porc, et alors vous complétez le tout d'un vanilla shake (2) géant au "bar à lait" pour amortir la chute d'un plein sachet de petits beignets. Maintenant vous êtes échauffé et prêt pour vous rendre au concours de "dégustation" de corn dog (3).

(1) Corn dog : Constitué d'une saucisse, comme pour le hotdog, mais entourée de pàte de maïs, montée sur un bâtonnet, comme un eskimo et cuit dans l'huile à friture.

(2) Vanilla shake : 2 (ou 3, ou 4) boules de crème glacée, une cuillérée d' "extrait" de vanille (vanilline de synthèse), 1 tasse et demi de lait.

(3) Corn dog chomp : compétition de déglutition simultanée d'un maximun de corn dogs, très en vogue dans les foires des états du middlewest.

-- rleb , juillet 2009

* Lien vers Wikipédia
    

File: obesity.html, 2006-03-20 - Robert L.E. Billon - Last update: 2010-11-25